Résumé :
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Des projets de reconnaissance légale du titre de psychothérapeute ou de réglementation de la psychothérapie ont été et vont être discutés au parlement. Ce débat par son ampleur et les passions qu'il suscite au sein des professionnels ne concerne pas uniquement les décideurs politiques. Le public doit savoir quel type de guérison offre la ou les psychothérapies. Celui que garantit la psychanalyse est-il du même ordre ? Quels sont les processus qui se déploient au sein d'une prise en charge psychothérapique ou psychanalytique ? La régression est-elle commune aux différentes approches ? La suggestion constitue-t-elle une spécificité des méthodes psychothérapeutiques ? Si un titre de psychothérapeute voit le jour, cela ne risque-t-il pas de renforcer, in fine, le pouvoir médical qui, avec la faiblesse de la formation psychopathologique et la force des neurosciences et de la pharmacologie, pourrait - forclore radicalement la parole du sujet ? La reconnaissance par les pairs, l'étayage sur des théories ne suffisent-ils pas à garantir au cadre thérapeutique une fiabilité suffisante ?
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