Résumé :
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La juste distance entre personnes âgées et institution pose la question des relations entre résidents et professionnels. Qu'en-est-il de la "personne-z-âgée" ?(...) Un flou juridique régit nos institutions qui mettant en pratique un statut inavoué d'usager, font de la "personne-z-Cagée" une personne assistée, institutionnellement dépendante. Un directeur doit-il se prêter à cette duplicité sociale qui refuse de voir la dépendance de la fin de vie ? Vivre son âge et non le subir, vieillir dans la dignité et non dans la fatalité est la réponse proposée.(...) Mourir en détail est la réalité de la dépendance. Nos maisons seraient-elles donc des mouroirs ? Réalité de vie et de mort intimement liées, la dépendance est ce va-et-vient entre ces deux pôles. Héberger, accueillir, soigner, oui mais pourquoi s'il n'y a que la mort au bout ?(...) Un autre projet pour l'institution repose sur une éthique de fin de vie : accompagner la dépendance pour restaurer sa dignité dans un projet personnel de fin de vie proposé à la personne âgée. Une dynamique de transformation fera de la maison de retraite un lieu de vie. Elle implique l'équipe de direction dans une double tâche : 1°) Accueillir, faire formuler un projet personnel de fin de vie, 2°) former les personnel (...) (R.A.)
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