Résumé :
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L'exercice de la médecine légale au cours des dernières décennies a subi de profondes mutations. Certaines ne lui sont pas propres : technicité croissante, progression rapide des connaissances, optimisation par l'exercice en équipe. D'autres sont plus spécifiques : extension du champ d'exercice à la "médecine légale du vivant", devenue quantitativement majoritaire dans la pratique quotidienne. Cette discipline, du fait de cette évolution et sous l'influence d'autres facteurs, tenant aux modalités de l'expertise propres à notre pays et à un contexte historique, a dû chercher un lieu d'exercice adapté. Elle l'a trouvé, de facto, au sein de l'hôpital public. Cela n'a rien d'illégitime bien qu'elle ne soit pas une discipline de soins, compte tenu des influences que son exercice a sur la santé des individus et sur la santé communautaire, et compte tenu des missions actuelles des hôpitaux. Encore faudrait-il que cette intégration de fait cède la place à une intégration de droit
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