Résumé :
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Que les patients voient respecter les droits inaliénables de leur citoyenneté est à mettre au compte de notre société et d'un changement des mentalités vers un peu plus d'humanisme. Mais, rétablir les malades dans leur droit légitime n'est pas, à l'image de la conception anglo-saxonne, transformer la relation soignante en un contrat entre des personnes libres et égales. Il n'y a pas d'égalité, en médecine, entre le patient et son médecin, encore moins en psychiatrie où le malade peut ne pas jouir de toutes ses qualités de jugement et d'expression personnelle. A partir des notions d'information, de consentement et de participation, les auteurs ont essayé de souligner la diversité, la complexité des situations présentées et la nécessité d'en nourrir nos réflexions scientifiques.
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