Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR nnhR0x5X. Diffusion soumise à autorisation]. L'enquête individuelle et nationale sur les consommations alimentaires (INCA1), menée en 1999 sur un échantillon de 3 000 individus représentatifs de la population française, constitue la seule source d'ampleur nationale sur la consommation d'eau du robinet pour la boisson. Ces données sont présentées ici en distinguant, d'une part la consommation d'eau " non chauffée " à prendre en considération dans le cas d'une évaluation de l'exposition aux microorganismes pathogènes et, d'autre part, la consommation d'eau " totale " (incluant l'eau pour le café et le thé) adaptée à l'estimation de l'exposition aux toxiques. Une première partie décrit la consommation et examine ses déterminants potentiels : poids, âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, lieu de résidence, densité de l'habitat, consommation de boissons alternatives. Une annexe propose des valeurs détaillées par région, âge et sexe, et des modèles de distribution statistique. L'étude montre que les volumes d'eau du robinet consommés sont inférieurs aux données de la littérature. Trente pour cent de la population ne boit pas l'eau du robinet non chauffée. Pour les consommateurs (69% de la population), le volume moyen ingéré est de 0,4 L par jour. En ce qui concerne l'eau totale, ces données sont respectivement de 6% de non-consommateurs et de 0,5 L par jour. La consommation varie cependant considérablement en fonction de l'âge et de la région. L'effet de la qualité de l'eau distribuée localement sur la consommation - non renseigné ici - - limite l'utilisation de ces données à des conditions ordinaires, excluant l'usage à une échelle géographique trop fine et/ou dans un contexte d'exception (épidémie, pollution de l'eau). (R.A.).
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