Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST 3sR0xn6D. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Cette étude avait pour objectif de quantifier les effets à court terme de la pollution atmosphérique sur la mortalite et d'évaluer la faisabilité de la mise en place d'un dispositif de surveillance épidémiologique dans 9 villes françaises. Méthodes : Le recueil, l'exploitation et l'analyse des données temporelles ont suivi un protocole commun standardisé. Les données de pollution dépendaient du développement des réseaux locaux de mesure (indicateurs mesurés, nombre de stations). Les techniques d'analyse utilisées (études de séries temporelles) ont fait appel aux modèles additifs généralisés (GAM). Résultats : Dans les 9 zones considérées, des associations entre la mortalité toutes causes, cardio-vasculaire et respiratoire, et les indicateurs de pollution ont été observées. Ces associations étaient généralement de type linéaire sans seuil. Globalement, les excès de mortalité liés à un accroissement inter-quartiles de la pollution acido-particulaire variaient, selon les polluants, entre 0,3 et 3,5% pour la mortalité totale ; 0,5 et 6,3% pour la mortalité cardio-vasculaire et entre 0,1 et 12% pour la mortalité respiratoire. Concernant la pollution photo-oxydante, ils variaient entre 0,4 et 7,3% pour la mortalité totale, 1,4 et 6,7% pour la mortalité cardio-vasculaire et entre 1,7 et 30,4% pour la mortalitBe respiratoire. (...)
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