Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST 3qR0xa4h. Diffusion soumise à autorisation]. Cette revue présente une synthèse des études publiées entre 1962 et 2000 sur les relations entre pollution atmosphérique et bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) : 12 études épidémiologiques écologiques, 6 études épidémiologiques de panel et 11 essais d'exposition humaine contrôlée. Les essais contrôlés, les études épidémiologiques écologiques temporelles puis de panel sont examinés successivement, en envisageant leur méthodologie et leurs résultats qui sont discutés dans une dernière partie. En définitive, les essais contrôlés, soit ne mettent pas en évidence d'effets, soit concluent à des effets qui n'ont pas de signification clinique puisque les variations relevées sont de l'ordre de la variabilité physiologique. Pour les études épidémiologiques reposant sur des données individuelles, les résultats font plutôt ressortir un effet des particules (deux études). Cet effet des particules est retrouvé dans les études écologiques qui décrivent aussi un impact de l'ozone, de manière plus controversée, du dioxyde de soufre et, moins souvent, du dioxyde d'azote. En conclusion, les insuffisants respiratoires, ceux souffrant de BPCO notamment, sont généralement considérés comme un groupe sensible à la pollution atmosphérique, d'après les résultats des nombreuses études épidémiologiques écologiques. Mais les études individuelles réalisées sont encore trop rares pour fournir des arguments soutenant cette hypothèse.
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