| Titre : | Prévention du risque aspergillaire chez les patients immunodéprimés (Hématologie, Transplantation). En onco-hématologie et transplantation, dans quelles situations les patients sont-ils à risque d'aspergillose invasive ? (2000) |
| Titre original: | Onco-hematology and transplantation : in what situations are patients at risk of invasive aspergillosis ? |
| Auteurs : | L. HOCQUELOUX ; Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation en Santé (ANAES) (Paris, FRA) ; Société française d'hygiène hospitalière (SFHH) (Brest, FRA) ; Prévention du risque aspergillaire chez les patients immunodéprimés (Hématologie, Transplantation). Conférence de consensus. (21/03/2000; Paris. FRA) |
| Type de document : | Article |
| Dans : | Hygiènes (vol. 8, n° 6, 2000) |
| Pagination : | 463-472 |
| Langues: | Français |
| Mots-clés : | Mycose ; Infection ; Appareil respiratoire ; Hématologie ; Greffe ; Infection nosocomiale ; Epidémiologie ; Facteur risque ; Homme ; Appareil respiratoire [pathologie] ; Hémopathie |
| Résumé : | [BDSP. Notice produite par INIST Ob48DR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Champignon ubiquitaire, Aspergillus peut infecter tout patient à risque placé dans un environnement non protégé, véhiculant des spores. Des épidémies peuvent survenir lorsqu'il existe une contamination environnementale importante, notamment à l'occasion de travaux. D'autres facteurs, liés à l'hôte, ont un rôle déterminant. En onco-hématologie l'existence d'une neutropénie sévère prolongée est le facteur de risque principal. Pour les greffes de moelle, le risque aspergillaire est lié au type de greffe, à l'existence d'une réaction du greffon contre l'hôte et aux traitements de celle-ci. En transplantation d'organe solide, le dysfonctionnement du greffon et les traitements antirejet sont associés à la survenue d'une aspergillose. Rançon des thérapeutiques immunosuppressives, l'aspergillose invasive est devenue, faute d'une chimioprophylaxie efficace, une cause préoccupante de mortalité en onco-hématologie et transplantation. La diminution de la mortalité spécifique implique une meilleure maîtrise de l'immunodépression iatrogène et le contrôle des facteurs environnementaux. |

