Résumé :
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Quand arrive le dimanche soir 50% des Français ont le blues et passent une mauvaise nuit. On songeant à la reprise du lendemain. Si la concurrence et le management sont en partie responsables de la souffrance au travail, ils ne suffisent pas à tout expliquer. L'autonomie et les relations humaines destinées à améliorer le travail font également partie des sources inattendues du malaise au travail. La vie quotidienne des entreprises est émaillée de nombreuses tensions, crises, confrontations. Elles éveillent chez les employés et les managers des émotions fortes et archaïques, qu'il faut apprendre à reconnaître et à maîtriser. Les managers, justement ne font-il qu'appliquer aveuglément les méthodes de management à la mode ? Seraient-ils les premiers responsables de la situation de mal-être, de démotivation et de désengagement que vivent aujourd'hui des millions de salariés. Certains cadres sont entrés en résistance. Ces cadres rebelles qui utilisent leur compétence et leur statut pour remettre en cause des choix de la direction et faire valoir leur propre vision des choses. Les managers employés au contact du public sont de plus en plus soumis à des agressions, souvent mineures, mais source d'un haut niveau de stress. La gestion du stress est devenue un vrai marché, prospérant sur un terreau fertile. On y trouve toute une gamme de techniques et de recettes plus ou moins éprouvées : de la relaxation au changement d'organisation du travail en passant par une kyrielle de pratiques destinées à mieux gérer son temps ou ses émotions. Implication, motivation, engagement : autant de concepts régulièrement utilisés pour tenter d'éclairer l'éternelle question des rapports entre la personne et son travail. Des salariés en quête de sens et de reconnaissance, dans beaucoup de secteurs. A l'hôpital l'organisation bureaucratique en charge de la santé des patientsl est le royaume du règlement. Mais les intervenants travaillent en permanence à adapter règles et protocoles pour rendre la coopération possible. La vague récente de suicides au travail a amené à s'interroger sur les raisons qui peuvent pousser certains salariés à commettre l'irréparable.
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