Résumé :
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En France, les pharmaciens ont l'obligation de délivrer, aux mineures qui le demandent, une contraception médicamenteuse postcoïtale (alias contraception d'urgence) sans prescription, gratuitement et dans l'anonymat. L'équipe d'un service de gynécologie-obstétrique de Nice a voulu évaluer méthodiquement l'application de cette obligation dans les pharmacies d'officine de la ville. Quatre "mineures-tests" ont demandé une contraception d'urgence, entre juillet et août 2006, dans 53 pharmacies tirées au sort. Dans cette enquête certes limitée, de trop nombreux pharmaciens n'ont pas respecté leurs obligations légales et n'ont pas joué leur rôle d'éducation sanitaire et d'accès à des soins urgents de première ligne.
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