Titre :
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Urgences : que pensent nos patients de l'"offre" de soins actuelle ? Une enquête d'opinion auprès de patients de la région lyonnaise. (2008)
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Auteurs :
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Jean-Jacques DUVAL ;
Benoît SAINT-PAUL
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Médecine : de la médecine factuelle à nos pratiques (vol. 4, n° 7, Septembre 2008)
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Pagination :
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327-331
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Langues:
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Français
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Mots-clés :
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Maison médicale de garde
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Permanence soins
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Hôpital
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Service urgence
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Usager santé
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Besoin ressenti
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Cabinet médical
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Evaluation
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Pathologie
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Consultation
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Service appel urgence
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Qualité
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Solution alternative
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Enquête
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Méthodologie
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Résultat
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Offre soins
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France
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Résumé :
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Contexte : l'hôpital et notamment le service d'accueil des urgences (SAU) deviennent un recours de plus en plus fréquent pour les patients souhaitant accéder aux soins en dehors des heures dites ouvrables des cabinets médicaux. Cette surcharge de travail peut entraîner des difficultés à la prise en charge optimale des patients en urgence vitale. Objectif : Savoir si les patients différencient bien urgence virtale des situations relevant d'une consultation sans notion d'urgence, et s'ils envisageaient dans ce dernier cas d'autres solutions que l'appel systématique au SAU. Méthode : Enquête d'opinion auprès de 1 017 patients dans 5 maisons médicales de garde (Lyon et Belleville/Saône) et 4 cabinets médicaux libéraux. Résultats : les personnes qui ont répondu à l'enquête se disaient capables d'évaluer correctement le degré d'urgence de leur pathologie. Elles étaient majoritairement favorables à la création d'un numéro dédié aux consultations non urgentes et dans ce cas à un recours à des maisons médicales de garde. Discussion : Malgré toutes les limites inhérentes à ce genre d'enquête d'opinion, les patients sont favorables à des solutions alternatives au recours systématique au SAU dans le cadre de la permanence des soins pour les demandes de consultations "non urgentes". Elles reposent d'une part sur la permanence téléphonique de qualité, d'autre part sur des "lieux" de regroupement des moyens médicaux. Conclusion : Il reste à développer par bassins de population ces solutions alternatives pour assurer les urgences ressenties par les patients, les orienter si nécessaire vers des hôpitaux en cas de souffrance grave, et éviter des aggravations injustifiées chez des patients isolés découragés par la distance kilométrique à parcourir pour avoir une consultation.
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