Résumé :
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Les auteurs démontrent comment le développement social, qui passe par les diverses postures de l'intervention sociale et les différents modèles de l'action publique, rencontre aujourd'hui l'approfondissement des logiques du capitalisme (ce qui nous maintient dans la modernité), tout autant que l'hétérogénéisation et la complexification des rapports sociaux. Ils constatent les tendances à l'atomisation ou l'individualisation des comportements sociaux, mais ils constatent aussi les désirs croissants de participation des individus aux prises de décision collectives ; les désirs de tisser de nouveaux liens répondant aux transformations des contextes économiques, sociaux et spatiaux. Ils s'interrogent sur les enjeux et les outils de ces adaptations, voire sur la façon d'infléchir les transformations elles-mêmes, et sur les conditions d'émergence d'acteurs sociaux forts de leurs capacités et de leur légitimité de "sujets-acteurs", pour reprendre l'expression d'Alain Touraine, ou d'" acteurs-réseaux", pour reprendre celle de Bruno Latour. Ils s'interrogent, dans ces perspectives, sur le sens de l'intervention sociale ou de la sociologie d'intervention. Cet ouvrage fait suite à la tenue d'une journée d'étude en novembre 2006 à l'Université de Perpignan Via Domitia sur le thème: "Transformations et confrontations ; enjeux sociaux et rôle des acteurs", avec le soutien du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon et de la Mairie de Perpignan.
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