Résumé :
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Cet article propose quelques éléments de réflexion sur le débat concernant l'addiction, dans l'exemple particulier du tabac, et sur la tentative de le définir comme un phénomène proprement biosocial, c'est à dire à la fois biologique et culturel. L'horizon, idéalement, serait de contribuer à une orientation efficace de la recherche sur l'addiction, et surtout de son traitement et de sa prévention. Ces objectifs ne sont évidemment pas de la compétence du philosophe : sa contribution se limite à l'analyse des concepts et à la présentation des enjeux des débats en cours, dans l'espoir qu'elle permettra peut-être de favoriser le rapprochement entre les approches issues des neurosciences et celles qui s'inspirent des sciences humaines et sociales.
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