Titre : | Elaboration d'un protocole de surveillance des traumatismes sonores aigus en Ile-de-France. Test de ce protocole à Paris. |
Auteurs : | Stéphanie LOYER ; Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) (Rennes, FRA) |
Type de document : | Mémoire |
Année de publication : | 2011 |
Description : | 92p. |
Langues: | Français |
Classement : | OL11/_ (MEMOIRE EHESP - INGENIEUR GENIE SANITAIRE) |
Mots-clés : | Sonomètre ; Bruit ; ORL ; Traumatisme ; Prévention santé ; Réglementation ; Trouble audition ; Nuisance sonore ; Exposition ; Acoustique ; Impact ; Santé environnementale ; Etude cas ; Protocole ; Ile de France ; Paris ; France |
Résumé : | Le traumatisme sonore aigu est une atteinte de l'oreille interne faisant suite à une exposition à des niveaux élevés de bruit pendant une courte durée. Il se traduit par trois types de symptômes associés ou non : perte auditive, acouphène et hyperacousie. Souvent irréversible, il affecte non seulement la santé mais aussi la vie sociale et l'équilibre psychologique de la personne atteinte. Environ 1400 cas surviennent par an en France, essentiellement chez les jeunes, avec plus de la moitié d'entre eux liés aux activités de loisir d'écoute de musique amplifiée. Dans la plupart des cas, ces traumatismes pourraient être évités par une prévention efficace. C'est pourquoi le ministère chargé de la santé a saisi l'institut de veille sanitaire pour la mise en place d'un dispositif de surveillance de ces traumatismes. Ce dispositif permettra de détecter les cas de TSA, d'identifier la source supposée à l'origine du traumatisme afin d'exercer des actions de contrôles et de prévention sur cette source, notamment s'il s'agit d'un lieu de diffusion de musique amplifiée. Il permettra également l'acquisition de connaissances sur les TSA, leur incidence, leur gravité et leurs facteurs de risque. Dans un premier temps, le dispositif sera mis en place en Ile de France. Et afin de le tester en termes de fonctionnalité et d'acceptabilité, une étude pilote a été lancée sur Paris pour une durée de quatre mois à partir du 1er juillet 2011. Ainsi, tous les ORL parisiens, libéraux et hospitaliers, ont été invités à participer de manière volontaire au dispositif de surveillance. Le signalement d'un cas se fait par l'intermédiaire d'une fiche de déclaration que l'ORL fait parvenir au centre de réception et de régulation des signaux de l'ARS, qui redistribuera l'information : à la CIRE, chargée de la compilation et de l'analyse des données, ainsi que de l'animation du réseau et de la rétro-information vers les ORL, aux services de contrôle de l'ARS ou de la préfecture de police, si la source suspectée est un lieu de diffusion de musique amplifiée, pour la réalisation du contrôle sur la source et la vérification du respect de la réglementation en vigueur. Le test du dispositif à Paris a permis de montrer que la participation des ORL est difficile à obtenir et que la sensibilisation et l'animation du réseau seront déterminantes pour la réussite du système de surveillance. La réactivité du dispositif est également trop faible aujourd'hui et devra être améliorée grâce à une meilleure communication vers les services de contrôle. (R.A |
Diplôme : | IGS Ingénieur du Génie sanitaire |
Plan de classement simplifié : | Ingénieur du Génie Sanitaires (IGS) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
080007 | OL11/0013 | Mémoire | Rennes | Magasin | Empruntable Disponible |
Documents numériques (1)
En ligne URL |