Résumé :
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Les Etats de l'ex-Union soviétique et de l'Europe orientale ont hérité de problèmes sanitaires aigus et ont entrepris dans les années quatre-vint-dix de nombreuses réformes de leurs secteurs de santé. Dans les premières années de la période de transition, beaucoup de pays ont connu des hausses de la morbidité et de la mortalité imputables à une détérioration de la situation de la santé (aux niveaux de la démographie, de la consommation, de la société et de l'environnement) et des déficiences des systèmes médicaux. Elles résultent du dysfonctionnement des économies, du peu de considération accordé à la situation sanitaire et de l'inefficacité des réformes sanitaires. Bien que ces dernières années les tendances de santé en Europe orientale soient devenues plus positives, il y a peu de chances qu'elles convergent rapidement avec celles de l'Europe occidentale, à moins que les institutions du secteur de la santé des pays en transition bénéficient de ressources accrues et améliorent leur efficience et leur efficacité.
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