Résumé :
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Plus d'un patient sur deux atteint d'un cancer souffre de douleurs au cours de sa maladie et 25 à 30% d'entre eux connaîtront des douleurs évaluées comme très fortes. Ces manifestations algiques dépendent de la localisation de la tumeur (prévalence de la douleur de 80% en cas de tumeur osseuse, 69% en cas de cancer colique, 52% dans les leucémies) mais aussi de l'évolution de la pathologie, du contexte et des traitements mis en oeuvre. Le traitement de la douleur postopératoire a fait l'objet d'une conférence de consensus en 1997. Cette douleur doit être considérée comme l'un des effets indésirables de la chirurgie clinique et facilite une réhabilitation précoce (mobilisation, rééducation). La douleur dans les services d'urgence : une douleur est retrouvée chez plus de 80% des patients arrivant dans le service d'urgence de l'hôpital, bien que des mesures physiques mises en oeuvre par les secouristes puissent dans certain cas l'atténuer sensiblement.
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