Titre :
|
Etude longitudinale des anomalies radiologiques chez des sujets travaillant dans des locaux floqués à l'amiante. (1995)
|
Titre original:
|
Radiological abnormalities in a cohort of subjects working in asbestos-insulated buildings.
|
Auteurs :
|
N. PIERRE ;
J. Ameille ;
Jean Bignon ;
P. Brochard ;
S. CORDIER ;
A. Delage ;
M. FREDDY ;
Y. IWATSUBO ;
L. MANDEREAU ;
A. RAIX
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 43, n° 5, 1995)
|
Pagination :
|
432-443
|
Langues:
|
Français
|
Mots-clés :
|
Etat santé
;
Risque
;
Amiante
;
Environnement
;
Enquête cohorte
;
Exposition professionnelle
;
Poumon
;
Radiographie
;
Plèvre
;
Radiodiagnostic
|
Résumé :
|
La recherche d'effets respiratoires en rapport avec l'exposition environnementale à l'amiante a été réactualisée 6 ans après la première analyse transversale d'une cohorte de sujets travaillant dans des bâtiments floqués avec des matériaux contenant de l'amiante. L'étude a été conduite sur 727 sujets ayant 2 examens radiologiques thoraciques standard espacés d'au moins 5 ans. L'échantillon est constitué de trois groupes. Le groupe G1 : 161 sujets exposés professionnellement à l'amiante ; le groupe G2 : 416 sujets soumis à une pollution environnementale à l'Université de Jussieu depuis au moins 15 ans ; le groupe G3 : 150 sujets n'ayant aucune exposition connue à l'amiante. Quelle que soit l'anomalie radiologique considérée, aucune différence significative n'a été observée entre les groupes G2 et G3 au premier comme au second bilan. L'analyse détaillée des anomalies pleurales en incidence oblique antérieure droite montre des anomalies en rapport avec la surcharge pondérale. Concernant l'évolution des images pleurales entre les deux bilans, nous n'observons pas non plus de différence entre les groupes G2 et G3. Cette étude n'a pas permis de mettre en évidence un excès d'anomalies radiologiques dans le groupe soumis à une pollution environnementale. Cependant, il faut noter que 48,8% des sujets vus au premier bilan n'ont pas été revus au second bilan. Le suivi de la population se poursuit, en raison de la possibilité d'apparition d'anomalies à long temps de latence. (R. A.).
|