Résumé :
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Dans les pays occidentaux, il est estimé que la consommation d'alcool participe à environ 5% de la dépense énergétique (D.R.) des individus. Ainsi, chez un sujet de 70 kg dont les dépenses énergétiques totales sont voisines de 2500 Kcal par jour, sa consommation d'alcool serait de l'ordre de 15 à 20 g/jour. Dans cette circonstance, les voies métaboliques de l'éthanol (CH2CH2OH) vont mener successivement à l'acétaldéhyde (CH3CHO) et à l'acétate (CH3COOH), via l'alcool et l'aldéhyde deshydrogénase, et à l'acétylcoenzyme A (CH3COS-CoA). l'alcool est ainsi un substrat énergétique à part entière. Il est estimé qu'environ 50% de la population consomme entre 20 à 35 g d'alcool/jour : dans ces conditions, l'alcool représente environ 5 à 10% de la dépense énergétique totale. Il est également estimé que 25% de la population consomme plus de 10% de ses apports énergétiques totaux sous forme d'alcool et ainsi, au-delà de 40 g d'alcool consommé par jour, l'induction du système enzymatique microsomal d'oxydation de l'éthanol (MEOS) participe à la production de l'acétaldéhyde, toxique des organites cellulaires, en particulier mitochondrial : l'effet toxique de l'alcool apparaît alors. (R.A.).
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