Titre : | Rapport sur les apports de la science et de la technologie à la compensation du handicap. |
Auteurs : | Bérengère Poletti, rapp. ; Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST) (Paris, FRA) |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris [FRA] : Assemblée Nationale, 02/07/2008 |
Collection : | Rapport de l'Assemblée nationale , num. 1010 |
Description : | 241p. pdf / ann. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Personne handicapée ; Handicap ; Handicap mental ; Handicap physique ; Aide technique ; Appareillage ; Prothèse ; Surdité ; Implant phonatoire ; Cécité ; Matériel médical ; Accès équipement collectif ; Innovation technologique ; TIC ; Robotique ; Domotique ; Prise charge ; Remboursement ; Prix ; Marché ; Industrie ; Recherche ; Bilan ; Evaluation ; Proposition ; France |
Résumé : | Dans la première partie du document, la rapporteure met en avant les progrès réalisés et les nouvelles perspectives offertes par la science et la technologie dans le domaine de la compensation du handicap. Les nouvelles technologies permettent d'envisager dès maintenant la disparition de la plupart des cas de surdité profonde et à brève échéance de la cécité totale. De même, s'agissant du handicap moteur, des progrès sont en cours, tels que l'électro-stimulation ou les prothèses de nouvelle génération. Phénomène plus nouveau, les possibilités offertes par la robotique et l'informatique permettent d'aider les handicapés mentaux à différents niveaux (apprentissage, surveillance, aide à l'autonomie...) alors que jusqu'à présent la seule aide qui leur était proposée était humaine. Dans la seconde partie du rapport, la rapporteure expose les obstacles entravant la diffusion de ces aides et les moyens d'améliorer une situation qui n'est pas satisfaisante. En effet, la diffusion de ces progrès techniques auprès des personnes handicapées est insuffisante pour diverses raisons. La rapporteure met en avant : un marché des aides techniques peu transparent avec des prix pratiqués en France qui sont excessifs comparativement à ceux de l'étranger, une trop grande complexité de la prise en charge sociale, un reste à charge trop important pour le patient lié à un effort financier insuffisant de la collectivité nationale. Elle souligne également l'existence de freins culturels qu'il ne faut pas sous-estimer ainsi que les faiblesses du système de recherche français (liens trop distendus avec l'industrie, déconnection entre recherche fondamentale et recherche appliquée, moyens financiers modestes ...). |
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