Résumé :
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Les cliniques privées en ont assez d'être stigmatisées par le secteur public, accusées de complicité avec les pouvoirs publics, tous les pouvoirs publics lorsqu'elles obtiennent des moyens, des autorisations, des financements, qui viennent reconnaître en général une activité, une mission, bref, un engagement dans le service public ou assimilé, alors que certains établissements publics ont abandonné le combat depuis longtemps et ne renvoient qu'une piètre image du service moderne attendu par les usagers. Tous ces établissements public n'ont certes pas la chance d'être attractifs sur le plan géographique, sur le plan des équipements, sur le plan démographique, tout simplement et se désolent devant une concurrence dévoyée : les cliniques sélectionnent les risques, la rémunération des praticiens est libérale, les contraintes sont moindres, etc
Tout ceci était sans doute vrai il y a vingt ans, mais aujourd'hui la donne a changé, et force est de constater que les établissements privés ont considérablement progressé, ils ont bougé les lignes beaucoup plus vite et même un peu trop aux yeux de certains avec l'implication des fonds de pension et des fonds souverain ! Sur ce sujet on mesure ici les limites des régimes d'autorisations d'activités actuelles confrontées à la force de frappe des investisseurs. Le dossier qui suit a donc vocation de présenter les axes essentiels de chantiers ouverts avec les cliniques, sous la férule du président Jean-Loup Durousset et de Philippe Burnel délégué général de la FHP, à la recherche d'un "modèle pour l'hospitalisation privée" et d'une visibilité qui dépasse le cadre parlementaire et ses relais habituels.
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