Résumé :
|
S. pneumoniae, commensal de la flore oro-pharyngée, est souvent impliqué dans les infections respiratoires de l'enfant et de l'adulte, prédominant aux âges extrêmes, et responsable d'otite, de sinusite, de pneumopathie ou de méningite. il est particulièrement redoutable chez les sujets immunodéprimés. Resté sensible aux antibiotiques jusque dans les années 60, la première souche clinique résistante à la pénicilline a été décrite en 1967 en Australie et la multirésistance aux antibiotiques en 1977 en Afrique du Sud. En France, la diminution de la sensibilité à la pénicilline G apparaît en 1979 et sera surveillée à partir de 1984 par le Centre National de Référence des pneumocoques. En 1997, l'étude réalisée par 18 Observatoires Régionaux sur 13 487 souches montrait une diminution de la sensibilité à la pénicilline G pour 40,5% des souches. Les souches résistantes à l'amoxicilline et/ou au céfotaxime étaient rares. Les pourcentages de résistance à l'érythromycine, au cotrimoxazole, à la tétracycline et au chloramphénicol étaient respectivement de 47,40,28 et 23%. En 1999,21 Observatoires Régionaux répartis sur l'ensemble du territoire ont poursuivi cette étude et surveillé l'évolution de ces résistances. (adapté du texte).
|